Vous l’attendiez depuis longtemps (ou pas), voici enfin la suite de mes mémoires de gamers.
Je vous avais laissé sur la lente perte d’intérêt des développeurs pour l’Amstrad CPC. Devant le peu de nouveau jeux faisant leur apparution, il fallut bien trouver un plan B. Et au milieu des 90’s, ce plan B s’appela Sega.
Après un passage rapide sur la Master-System, qui me permit de découvrir quelques pépites comme « Alex Kidd », « Golden Axe Warrior », « Wonderboy » ou encore « Shinobi », j’enchaînais très vite sur la Game-Gear, la petit soeur portable de la précédente.
Et que de bonheur j’ai eu avec cette console plus transportable que portable, vu la faible autonomie et son poids largement supérieur à celui d’une Game Boy. Mais ça en valait le prix, car avec elle, les graphismes étaient jolis et contrairement aux adeptes de Nintendo, nous les Segaiens, nous avions la couleur. Cette première console portable (qui restera pendant plus de 18 années la seule que j’ai possédée) fut une bonne camarade qui m’accompagna en voiture, en avion, en France à l’étranger me permettant ainsi de vivre les aventures de « Sonic », les courses de « Road Rage », la suite des aventures de « onderboy » ou de me laisser embarquer par le magnifique RPG qu’était Defender of The Oasis à n’importe quel endroit du globe!
Quelques temps plus tard, et bien que je ne me sois jamais vraiment lassé de la Game-Gear une nouvelle venue fit une entrée dans l’univers des consoles : la Megadrive!
Amis trentenaires souvenez vous de ces mots qui hantent nos mémoires : « Sega c’est plus fort que toi! ».
Et c’est vrai qu’à l’époque ce fut plus fort que moi! Mes premiers jeux : « Sonic » évidemment et « Ecco the Dolphin ». Passons vite sur le dauphin et sa fable écolo aux jolis graphismes et au message positif pour parler de « Sonic ».
A l’époque la Super NES trustait les étales des super marchés et tout le monde se pavanait devant Mario. Avec Sonic, le jeu de plateforme entra dans une nouvelle ère: celle de la rapidité. Finis les sauts parfois poussifs du plombier, Sonic courait, sautait à une vitesse supersonique, se transformait en super guerrier, semblait même parfois voler. On ne commandait plus vraiment un personnage de jeu, on devenait presque un pilote.
Bien sûr il n’y eut pas que « Sonic » sur la Megadrive, je garde un souvenir magnifique de nombreux jeux comme : « Legend of Thor », un RPG qui fit presque passer Zelda pour une antiquité, « NBA Jam » et ses fameux « he’s on fire », « Mortal Kombat », « Desert Strike », « Landstalker », « Street Fighter 2 », « Wonderboy » (qui m’a suivi sur toutes mes consoles Sega) …
Et tant d’autres …
Malheureusement fort de son succès Sega entra dans sa phase de grand n’importe quoie t multiplia les accessoires plus ou moins farfelus « Mega-CD », « 32 X » et précipité finalement la mort de sa dernière console à Cartouches, et provoqua surtout mon désintérêt pour la firme au hérisson.
Mais ça c’est une autre histoire …
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