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Max Cavalera : la fin d’un mythe (du moins pour moi)!

Alors voilà quand j’étais petit, je n’étais pas un Jedi (quoique) mais j’étais un métalleu!

Mes icônes : James Hetfield de Metallica, Dimebag de Pantera et Max Cavalera de Sepulture (et ensuite de Soulfly).

En revival de ma jeunesse au festival les Metallurgicales de Denain (où se produisaient Mass Hysteria, Paradise Lost et Soulfly), j’ai eu pour une fois la chance de me trouver au bon endroit au bon moment.

Après une après-midi avec mes pote à jumper au son des groupes de ma jeunesse, alors que je discutais avec le député maire Patrick Roy de mes goûts en musique bruyante, ce dernier sympathique, ouvert d’esprit et à l’enthousiasme communicatif, nous proposa, à moi et mes acolytes, de l’accompagner en backstage pour une petite rencontre avec Mister Cavalera (ex Sepultura et leader de Soulfly).

Super enthousiastes, nous emboitons le pas à l’élu, faisant resortir l’ado qui sommeillait en nous disant qu’après 20 années à écouter les riffs du monsieur, nous allions enfin pouvoir le rencontrer.

Adolescent j’avais toujours lu des articles présentant Max comme un homme gentil, affable, toujours prêt à rencontrer ses fans. Bref je m’attendais à passer un bon moment.

J’ai vite déchanté. Le manager faisant barrage nous asséna pendant plus de 30 minutes infos contradictoires et souvent décevantes! Du « Max est fatigué il ne veut rencontrer personne » à « ne bloquez pas le passage, il ne veut pas d’encombre » en passant par « bon il accepte de rencontrer le maire mais ce sera tout! », il y en eut pour tous les goûts!

La déception commençait à se lire sur mon visage malgré tous les efforts pour rester de bonne humeur.

30 minutes plus tard donc, Monsieur Cavalera daignait enfin sortir de son bus.En lieu et place de l’homme souriant des photos, se trouvait un gars qui avait visiblement abusé de la bonne bouffe, à l’air triste et qui ne semblait pas vraiment heureux de se trouver là.

Après 5 mn à discuter avec le maire, enfin nous pouvions l’approcher. L’ami Fred qui m’accompagnait se lança en faisant barrage au chanteur qui ne nous avait même pas adressé un regard jusque là. La maîtrise plus qu’approximative de l’anglais de Fred et sa phrase d’ouverture : »i’m a big fan of Sepultura » fit mouche (en l’écoutant la prononcer je me suis quand même demandé sil’allusion à son ancien groupe n’allait pas mettre fin à tous nos espoirs).

En 2 minutes, Max nous autorisa à prendre 3 photos pour immortaliser le moment.

Sincèrement j’aurais espéré plus : au minimum une ou deux phrases échangées, une poignée de main ou toute autre marque de sympathie ou au moins d’intérêt. Mais non rien de cela juste 3 photos.

Alors oui même une légende du metal comme Cavalera a droit à ses moment de doute, de solitude, de calme, mais après s’être terré toute l’après midi dans son tour bus, on pouvait se dire que rencontrer un ou deux fans lui aurait fait plaisir. Ce n’était visiblement pas le cas.

Le concert qui suivit ne parvint pas à balayer cette image. Alors que l’ensemble du groupe souriait, sautait dans tous les sens, Cavalera restait scotché derrière son micro peinant même à pousser les hurlements qui l’ont rendu célèbre. Si sa main ne bougeait pas on aurait presque pu croire qu’en face de nous se trouvait une figure de cire d’un musée.

Le concert fut quand même musicalement très bon, les tubes de Soulfly et de Sepultura interprétés comme il le fallait mais visiblement pour Max le coeur n’y était pas.

Problèmes personnels, fatigue, ou juste le sentiment d’être trop vieux pour cela, je ne le saurais jamais…

Alors oui je suis content d’avoir une photo de moi avec l’une de mes idoles de jeunesse mais bizarrement le sentiment prédominant reste une certaine forme de déception et prouve une chose que je ne pensais pas possible : même les hard-rockers peuvent mal vieillir.

Finalement ma rencontre la plus agréable de la journée ne fut pas la star mais le député comme quoi parfois on peut se tromper …

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Marcel et Son Orchestre à Anzin

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Le 14 juillet est habituellement la date sacrée des sorties de placards pour les artistes. Chaque année, les Jean-Luc Lahaie, Image, et autre Dave parcourent notre beau territoire devant afin de vérifier si au fin fond de la Bretagne leur illustre nom signifie encore quelque chose!

Derrière cet étalage de “has-been” ou de “never-been” (cf. tous les recalés de la Star Ac vociférant sur les places de villages) sympathique et populaire, se cache surtout l’envie de distraire les habitants et à oublier le temps d’une soirée les tracas de la crise quotidienne!

Cette année la charmante commune d’Anzin dans le Nord, avait fait le pari de programmer sur sa place un groupe populaire dans l’esprit mais pas forcément en terme de Notoriété!

C’est ainsi que le fameux groupe “Marcel et son Orchestre” bien connu des services de Police et de la scène rock festive hexagonale s’est retrouvée sur scène un 14 juillet et rien que ça c’est déjà une bonne nouvelle!

Devant un public dense et varié composé de fans de la 1ère heure évidemment déguisés, de petites familles curieuses et de fans de Rock au sens large du terme, les Marcels ont donné leur meilleur pendant presque 2 heures.

Au cours d’un set essentiellement concentré sur le nouvel album (ce qui est en soi en une bonne idée pour les récidivistes comme moi heureux de découvrir en live des morceaux tous neufs), le groupe proposa quelques surprises comme une version countrysante du cultissime “Mediseuse” ou un mix rock jungle de “62 méfie te”, sans pour autant délaisser les standards incontournables que sont “René” ou les “Pantoufles”!

Contre toute attente, l’ambiance fut au rendez-vous, le grand public amassé sur la place découvrant un groupe populaire au sens noble du terme proposant un spectacle varié et surtout la dose de fun propice à nous dérider!

Cette même ambiance monta d’un cran lors de la gigantesque farandole organisée (ou pas) qui permit à tous d’exorciser le Bézu qui sommeillait en eux!

En guise de conclusion à la soirée, les traditionnelles “Vaches” achevèrent de convaincre les plus réticents que ce 14 juillet il fallait mieux être là qu’ailleurs!

La disco de Boney M résonnant sur la Grande Place, chacun regagna ses pénates avec cette grande question en tête: “Et si Marcel et Son Orchestre était le groupe ultime des 14 juillets réussis?”

Aller en guise de PS: quelques photos prises lors de cette soirée festive: ICI

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Metallica Rock Arras !!!

 

Après plusieurs mois de silence radio (désolé mais ça parait bête mais parfois la vraie vie prend dessus sur l’existence virtuelle : à méditer) me voici enfin revenu avec pour but d’allimenter ce blog qui en a manifestement bien besoin.

 

Et quelle meilleure manière de reprendre le blogging qu’avec une révélation musicale :

Metallica vieillit bien!

Petit récapitulatif : mon histoire commune avec ce groupe est longue : jeune hard-rock kid des 90s je tombe amoureux du black album, je m’empresse de compléter ma discothèque de tous leurs albums et là c’est le drame, à cause d’agenda universitaire à géométrie variable : 2 tickets acheté, 2 tickets revendus.

 

10 ans plus tard, les Four Horsemen débarque enfin en terre chti, évidemment je m’empresse d’acheter les précieuses places et 3 mois d’attente plus tard, me foici à Arras.

Première remarque : organisation des entrée sdésastreuse : 13 ans de festival et je n’ai jamais vu ça : imaginez : 30 000 personnes attendues et seulement 9 entrées. Bilan 1 heure de queue.

 

Du coup ratage de la première partie : les français de l’étape Gojira qui ont de l’avis de tous glorieusement représenté notre beau pays au championnat du monde du riff gras et de la double pédale montée sur ressorts.

 

Je vous passe tout commentaire sur Within temptation, une seule phrase résume leur musique : « A côté d’eux même Iron Maiden paraît moderne ».

 

Sur le coup de 21h30 enfin résonnent les 1ères notes de « Extasy of gold » mythique morceau d’Ennio Moricone sur la B.O du « Bon, la Brute et le Truand ».

Les 4 entrent sur scène et déjà les premiers effets polytechniques sur un « creeping death » de folie.

 

S’en suivent plus de 2 heures de compositions mythique piochées sur les 4 premiers albums du groupe, exit « St Anger et Load », un seul morceau de « Reload », bref quedu vieux joué à fond par un groupe content d’être là.

Le public, composé de fans de la première heure se régale, reprend à tue tête les refrains des classiques des hommes en noir.

Petite surprise : un avant goût du prochain opus malheureusement déservi par un son peu précis, à réécouter donc.

 

Au final que dire : à presque 50 balais les metalloches assurent plus que beaucoup de groupes de jeunots.

Alors oui, le tempo n’est plus aussi carré qu’avant, oui les crinières ont disparue, oui c’était mieux avant mais bon soyons réaliste ce combo reste une référence scénique et ne pas les voir c’est quelque part rater une partie de l’histoire du Rock avec un grand R.

 

Prochaine tournée indoor en 2009 : J’Y SERAI !!!

 

Pour de jolies photos de cette journée rock’n roll : rdv sur le blog du hiboo:   http://www.le-hiboo.com/4759

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Un concert un peu particulier

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Sur un blog, on a l’habitude de chroniquer les concerts auxquels nous avons pu assister. L’objet de ce post est au contraire de donner mon impression sur un concert dont j’ai été l’acteur principal.

Petit retour en arrière…

Vendredi 15h00 je pénètre le Royal Colisée par la petite porte que me permet d’accéder à la salle où le soir même j’aurais l’insigne honneur de faire la première partie de François Corbier (rappelez vous le barbu de Dorothée). Après avoir assisté à la balance de François, c’est à mon tour de monter sur scène. Après quelques ennuis technique coutumiers à ce type de manifestations (cables hors services, boîtes de directe débranchées ou défecteuses, mauvais contacts en tous genres …), le son sort enfin des enceintes de la sono, quelques réglages plus tard, le mixage opéré par l’ingénieur du son en chef me semble parfaitement convenable malgré les réserves de ce dernier.

Les autres premières parties entrent en action se succédant sur scène pour la traditionnelle balance, et vient enfin l’heure du repas.

Le Pot au feu cuisiné par l’organisateur et la tablée conviviale réunissant artistes, techniciens et bénévoles finit d’installer l’ambiance de franche camaraderie. Chacun y va de sa petite blague, de sa petite remarque le tout avec une décontraction totale causée certainement par Monsieur Corbier.

20h00 : l’heure du crime, le public n’est pas vraiment au rendez-vous, il arrivera plus tard pour assister au show de la tête d’affiche.

J’entame mon set sur un instrumental rock, sous les halos des projecteurs colorés. J’enchaine avec le premier morceau et au moment fatidique (le solo) c’est le drame, le son de la guitare ne sort plus. Quelques secondes de stress, le son revient je recommence la chanson, parle un peu au public (qui malgré son petit nombre s’exprime en applaudissant à chaque intermède). Cette manifestation de sympathie finit de me mettre à laise, peut être un peu trop puisque j’accumules les couacs (heureusement le public ne semble pas s’en appercevoir).

Mon ami et parolier me rejoint sur scène et évidemment se plante dans les paroles mais réussit à se rattraper in extremis.

Vient alors le temps du dernier morceau et je quitte la scène salué par les quelques applaudissements des personnes présentes.

Ce concert n’est certainement pas le meilleur de l’année mais il m’a permis de prendre du plaisir sur scène, d’en donner (quelques personnes ayant manifesté leur joie de m’avoir découvert après le concert) et surtout le résultat a été plus qu’honorable pour une première fois.

La prochaine étape : un autre concert évidemment car le live est une drogue, une fois qu’on y a touché, on n’a qu’une envie : recommencer …

En cadeau : 2 clichés pris lors de mon set :-)

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Zenith Parade

Logo Marcel

Dans la catégorie « Vive le Nord Pas de Calais »  inaugurée par le poste précédent, vendredi, toute la tribue rock festive s’était donné rendez-vous au Zenith Parade pour l’événement de l’année : le concert anniversaire de Marcel et son Orchestre.

 Après un repas rapide pris dans la voiture, quelques excès de vitesse, et un ou deux bouchons, moi et mon pote Loïc, arrivons enfin à la salle de concert.

Après un passage obligatoire à la fouille et une découverte par mon ami de la technique fatale du bouchon de secours, nous pénétrons enfin l’antre de la bête. Avec notre retard certain nous n’assistons qu’à une trop courte partie du set des Lillois de Carving.

Après une courte pause animée par un premier groupe de majorettes, les Suprèmes Dindes prennent la scène d’assaut. Découverte intéressante, le Quatuor (dont 3 femmes  ? tendances ménagères 70’s) nous propose son rock largement énergique presque punk déservi par un duo de guitarsites déjantées qui finiront le set moins couvertes qu’elles ne l’avaient commencé.

Nouvelle pause, nouvelles majorettes et nouvelle révélation : Oaistar, groupe de Marseilles avec accent prodiguant un mélange de Rock, Hip Hop, Ragga hyper festif, magnifiquement servi par des guitares acérées et un duo de chanteurs sympathiques, charismatiques et très communicatifs.

Après une nouvelle entracte qui nous a permis de découvrir un quatuor de cuivres reprenant les plus grands hits des Marcel, le groupe phare de la soirée entre en scène.

Comment décrire un concert des Marcel?

Imaginez un carnaval Rock déjanté, coloré servi par des musiciens sautillant dans tous les sens et communiquant sans cesse avec le public que ce soit pour faire passer des messages ou juste sortir de grosses conneries.

Le septet enchaîne les anciens morceaux et les nouveaux et nous fait profiter de leurs amis venus leur prêter main fortes. Et quels amis !

Les Blaireaux, la Moitié de Tryo, les Burning Heads, Didier Super se suivent sur scène pour rendre hommage à ce que le Nord a fait de mieux en matière de musique festive.

Un vrai carnaval de couleur et de déconne qui durera plus de 3h.

3 heures de pure bonheur dont nous resortirons souriants et courbaturés en se promettant de revenir la prochaine fois.

Et comme on ne peut pas aller voir les Marcels sans se déguiser je vous laisse profiter des magnifiques tenues que moi et Loïc arborions.

 Loïc²

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Watcha au Raismes Fest

Watcha

Le week-end du 9 septembre, l’ensemble de la communauté Rock/Metal valenciennoise était en total ébulition.

Cette fin de semaine ensoleillée sonnait le retour dans nos contrées du Raismes Fest mais surtout du groupe Watcha.

Cette dâte semblait particulière pour tous, tout d’abord il s’agissait d’un des rares concerts du groupe dans notre région, ensuite ce show marquait la fin de la tournée Phoenix et surtout était l’occasion d’un adieu pour Keuj et Pendule respectivement Batteur et Bassiste du Combo Parisien.

Dès les premières minutes, le groupe prit possession de la scène au son d’un Sam 4 furieux. Les 5 musiciens enchainèrent ensuite morceaux plus ou moins bourris tirés de l’ensemble de leur discographie, n’hésitant pas à jouer « Concrete Lie » tiré du premier album dans une version plus rythmée encore qu’à l’accoutumée.

Les morceaux s’enchaînèrent sans pour autant donner la sensation de se ressmbler. Vint alors le temps d’une splendide reprise de « And the beat goes on » prétexte à la mise en place d’un karaoké vivant et d’un braveheart particulèrement furieux (pour tous les détails sur cette pratique reportez vous à la scène culte du film du même non).

Le quintet rendit ensuite hommage au très regretté guitariste de Pantera Dimebag Darell, en mélangeant leur compo « Dimebag » avec deux classiques du groupe « Broken » et « This Love ».

La suite du concert fut à l’image de la carrière du groupe, groovy, violente mais tellement joyeux.

La fin du set fut marquée par une séquence émotion, la sention rythmique rendant un dernier hommage à son plublic dans une explosion bruitiste extrème.

Les fans repartirent alors heureux, les oreilles sifflant et les yeux pleins d’étoiles  avec quand même la crainte de ne plus revoir un aussi bon Watcha que ce jour là.

 Watcha

Fred (Guitariste)

Pendule (Bassiste)