Publié dans Humeur

Non, l’amabilité légendaire des cafetiers parisiens n’est pas un mythe !

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Pour débuter ce mois de février, un petit billet de bonne humeur qui nous permettra d’oublier le temps d’une lecture les événements survenus à Charlie Hebdo !

Ceux qui me suivent sur Twitter le savent, cette semaine j’ai été contraint de quitter mon paisible Nord pour une visite professionnelle à mes homologues de Chalon sur Saône !

Chalon sur Saône, au passage une très jolie ville dépourvue de toute vie commerçante et nocturne après 20h, d’ailleurs si un jour Pekin Express passe par la France, je recommande la mise en place d’une épreuve consistant à trouver un restaurant pas cher après 20h !

L’autre gros défaut de Chalon est que pour s’y rendre depuis le Nord, le voyageur est obligé de passer par notre splendide capitale : Paris.

Je ne vais pas vous le cacher ma connaissance de Paris se limite à la Gare du Nord, au Zenith et à quelques lignes de métro et de RER. Je vais peut être passer pour un provincial mais c’est comme ça.

Bref, de retour de Chalon, et après un arrêt Gare de Lyon, mon collègue et moi rejoignons la mythique Gare du Nord. Ayant plus d’une heure et demi à patienter, nous décidons de nous lancer un défi complètement dingue : boire un café après 18h.

Sortis de la gare, nous remarquons, de l’autre côté de l’avenue de Dunkerque, un joli café typiquement parisien, qui semble très fréquenté vues les entrées et sorties successives de clients, ce qui représente à cet instant pour nous un bon critère de choix.

Nous entrons donc dans le dit café, que je ne citerai pas par bonté chrétienne, et oh miracle repérons en quelques secondes une table libre.

Assis, prêts à nous réchauffer, nous sommes accueillis par un aimable serveur, aimable au sens parisien du terme ce qui signifie qu’il a décidé de bannir tout formule de politesse de son vocabulaire, les bonjours et bonsoirs doivent être pour lui un lointain souvenir.

Donc l’aimable serveur nous signifie que nous ne pouvons pas nous asseoir à cette table car je le cite « c’est une table pour 4 et vous n’êtes que 2 » ! Au passage notons que la capacité d’analyse du gentil serveur est bien supérieure à l’étendue de son champ lexical.

Nous nous levons et choisissons une « table pour 2 ». Retour du serveur qui nous informe que cette table est réservée à la partie brasserie, qui précisons le n’est absolument pas délimitée dans cet établissement.

Un peu agacés mais prenant notre mal en patience, nous nous dirigeons vers le bar avec cette réflexion « on sera peut être debouts mais au moins on sera au chaud ».

Nous nous plaçons donc à un endroit du bar libre et là le barman nous explique, tout aussi aimablement que son collègue, que cette partie du bar ne peut pas être utilisée par les clients.

Bref, nous nous décalons d’un mètre (oui oui un mètre) et après 2 minutes d’attente le tavernier prend notre commande très simple : 2 expressos.

Une fois encore, le sort s’acharne sur nous puisque l’établissement ne sert pas de café au bar, le barman nous informant que si nous souhaitons des cafés il faut être à table, or les tables nous sont refusées. Donc que faire ? Si nous voulons commander un café il faut être assis, or pour être assis, il faut que nous soyons 4 or nous ne somme que 2.

Le choix s’est imposé à nous, direction la sortie sans « au revoir » et direction le café d’à côté.

Kafka aurait sans doute apprécié ce café, nous beaucoup moins, mais au moins cette anecdote nous aura permis de découvrir la véracité de l’expression bien connue : « nous vivons vraiment une époque formidable » !

Auteur :

Un peu geek, franchement musicien mais surtout râleur!

Un commentaire sur « Non, l’amabilité légendaire des cafetiers parisiens n’est pas un mythe ! »

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